Bien préparer l’étape de la conduite accompagnée : mode d’emploi

L’apprentissage anticipé de la conduite, AAC, appelé plus habituellement conduite accompagnée fait bénéficier de multiples avantages. Accessible dès l’âge de 15 ans, ce dispositif permet, notamment, de se bâtir une bonne expérience avant de voler de ses propres ailes sur la route. Mais en quoi consiste réellement la conduite accompagnée ? Quel est le parcours et avec qui ? Nous vous disons tout ci-dessous !

I – Rappel du principe de l’AAC

Pour donner une définition simple de l’AAC, il s’agit d’une formation dans le but d’acquérir progressivement et sur une longue période une expérience significative de la conduite en vu de l’obtention du permis de conduire B.

Pour cela, cet apprentissage se déroule en plusieurs phases successives, contrôlées et suivies par un moniteur, en auto-école. Il convient, comme pour tout permis, de passer en premier lieu le code de la route avec une formation préalable. Après l’obtention du code, l’élève suit une formation en auto-école d’un minimum de 20 heures de conduite. Au-delà de ce délai, le moniteur peut proposer des heures en supplément si le niveau lui semble insuffisant. À l’issue de cette formation est délivré un livret d’apprentissage.

C’est à ce moment-là qu’entre en jeu l’accompagnateur qui aura été désigné au moment de l’inscription en auto-école. Avec ce dernier, l’élève devra parcourir au minimum 3 000 kilomètres, sur une période de 1 an, à 5 ans maximum. Durant cette période, trois rendez-vous à but pédagogique sont prévus entre l’accompagnateur et le moniteur.

II – La conduite auprès de ses parents

Comme nous vous le disions, l’un des avantages de la conduite accompagnée est de pouvoir expérimenter la conduite en conditions réelles. Dans la majorité des cas, les accompagnateurs sont les parents, ce qui permet de gagner en confiance au fur et à mesure des heures passées sur la route. Bien évidemment, l’accompagnateur entre dans une démarche d’apprentissage. Il doit respecter des règles et porte une grande responsabilité. Cependant, quand cet accompagnateur est l’un des parents et que la conduite se fait dans la voiture familiale, cela devient immédiatement plus rassurant. Les échanges se font naturellement et la pédagogie sera adaptée pour aller vers une plus grande autonomie au fil des heures de conduite.

III – L’assurance du véhicule

La conduite accompagnée implique d’avertir obligatoirement l’assurance de l’accompagnateur. En effet, il faut demander une extension de garantie pour votre véhicule pour laquelle il n’y a, en général, aucune surprime.

Pour résumer, la conduite accompagnée est un excellent dispositif pour donner à votre enfant toutes les chances d’obtenir son permis de conduire. Vous aurez participé à son apprentissage, il aura acquis de l’expérience, une certaine assurance et sera plus armé pour se lancer seul sur la route en toute sécurité. Lancez-vous !