Devenant de plus en plus vulnérables en avançant dans l’âge, eux qu’on appelle désormais les seniors aiment toujours prendre le volant. Toutefois, les personnes âgées ne sont pas les plus dangereuses, mais certains symptômes de leur état de santé peuvent rapidement devenir des facteurs à risques.
Focus sur les raisons d’un stage de conduite pour senior.
Conduire à un âge avancé
Quand on sait qu’en France, près de 64 % des plus de 65 ans possèdent toujours leur voiture et empruntent souvent la route, que ce soit pour faire leurs courses, rendre visite à leurs proches ou pour profiter de leur retraite, on comprend que la voiture est toujours synonyme de liberté et d’indépendance.
À ces âges, ces notions s’avèrent essentielles.
Mais conduire, c’est aussi savoir anticiper, ne pas présumer de ses forces et de sa santé et se montrer attentif aux codes de la route ainsi qu’aux autres véhicules.
On remarque qu’avec l’âge, nos aînés commencent à développer des maux qui peuvent impacter négativement leur conduite.
Quels sont les facteurs de risque ?
Une baisse de la vue
C’est un fait. Un conducteur de 60/65 ans a besoin de 5 à 8 fois plus de lumière qu’un conducteur de 20 ans, notamment quand il conduit la nuit.
De plus, la personne âgée est plus facilement sensible à l’éblouissement des phares des véhicules croisés en face d’elle.
De plus, le vieillissement altère les performances visuelles, notamment avec une diminution du champ visuel périphérique jusqu’à 30° dans certains cas.
Dès lors, le conducteur âgé possède un balayage visuel de moindre qualité qui oblige à tourner la tête et donc à ne plus être concentré sur la route.
Les personnes qui sont atteintes de DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge), il est encore possible de conduire, mais il faut transformer sa conduite et prendre la route de façon modérée.
En prenant contact avec une auto-école qui est spécialisée en handi-conduite ou en conduite pour seniors, il est possible de trouver des stratégies de contournement comme :
- Éviter les ronds-points ;
- Ne pas conduire de nuit ;
- Éviter de doubler ;
- Conduire à deux si possible.
Les personnes qui ont une opération de la cataracte ou qui ont un glaucome peuvent aussi conduire, mais là encore, elles doivent adapter leur conduite à leur état de santé.
Une audition qui se dégrade
Plus la personne gagne en année, plus elle perd petit à petit de l’audition. On parle de presbyacousie et cela débute dès l’âge de 50 ans.
On estime que les aînés de 65 ans sont près de 30 % à avoir de réels problèmes d’audition.
Dès lors, au volant, on entend moins les klaxons, le bruit du moteur et il est difficile de distinguer la provenance de certains bruits, ce qui joue inévitablement sur les réflexes et la conduite.
Des problèmes de motricité
Un autre facteur à risque est la difficulté motrice.
Arthrose, douleurs, raideurs sont autant de maux qui peuvent handicaper le conducteur de plus de 60 ans.
On perd alors en souplesse pour effectuer certaines manœuvres ou pour éviter un obstacle imprévu.
Pour toutes ces pathologies liées à l’âge, il est possible de conduire malgré tout.
Cependant, effectuer un stage de remise à niveau de conduite permet de savoir où l’on se situe, quelles sont les faiblesses auxquelles faire attention et apprendre à adapter sa conduite.
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